Depuis 2003, huit grandes circonscriptions interrégionales ont remplacé la circonscription unique française qui était en vigueur depuis la première élection européenne (1979). Ainsi, chaque circonscription possède ses propres listes et se voit attribuer
un nombre de sièges proportionnel à sa population (entre 3 et 15).
Une lutte contre l'abstention ainsi qu'une proximité des élus ou un favoritisme pour les grands partis ainsi qu'une absence d'un grand débat au niveau national ?
La loi du 11 avril 2003 instaurant huit grandes circonscriptions interrégionales avait pour objectif de lutter contre l’abstention et de garder une certaine proximité des députés européen par rapport aux sujets locaux pouvant varier selon les régions. Un déséquilibre de l'attribution des sièges pour les listes réalisant des petits scores. En effet, pour obtenir un siège, une liste doit obtenir au minimum 5 % des suffrages mais cela ne suffit pas dans la majorité des circonscriptions interrégionales. Ainsi, pour être assuré d'avoir un siège dans la circonscription :
Autre exemple, une liste pouvant faire 10% dans la circonscription Massif central-centre (où 5 sièges sont à attribuer) ne possèderait aucun député européen. Si cette liste réaliserait un score de 10% dans chacune des circonscriptions, elle serait alors sûr d'obtenir 4 sièges (1 en Ile-De-france, 1 dans l'Est, une dans le Sud-Est et un dans le Sud-Ouest. Alors que dans le cas d'une circonscription nationale, celle-ci se verrait attribuer de manière certaine 7 sièges en obtenant 10% au niveau national. |
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